Privé de Mazraoui (suspendu) et Van de Beek (blessé), et avec Promes tout juste revenu de blessure, Erik ten Hag a pas mal remanié son équipe pour ce match décisif pour l'avenir de l'Ajax en Ligue des Champions, où la victoire était impérative. A la fois en raison de ces absences, mais aussi sans doute pour des raisons tactiques afin de trouver un nouvel équilibre en défense et au milieu suite aux départs de De Ligt et F. de Jong, car l'Ajax avait montré de sérieuses lacunes lors des matchs européens précédents.
Daley Blind a donc été repositionné en défense centrale, comme la saison dernière, et Martínez a permuté au milieu, tandis qu'Álvarez a été titularisé pour la première fois, au détriment de Marin qui a peiné à convaincre jusqu'ici. Et au niveau offensif, Ziyech a pris la place de Van de Beek, si bien que Tadic a été décalé sur l'aile pour laisser place à Huntelaar en avant-centre.
Avec cette équipe, l'Ajax a totalement dominé la rencontre (la seule frappe cadrée de l'APOEL l'aura été sur un but hors-jeu), mais il aura fallu attendre longtemps pour que l'Ajax soit à l'abri. Les occasion se sont en effet plutôt rares en première mi-temps, et seul Álvarez a réussi à trouver la faille, de la tête, sur un centre de Ziyech. Et si en seconde mi-temps les occasions se sont accumulées (avec notamment un but de Huntelaar un peu bizarrement refusé par la VAR), c'est le capitaine Tadić qui aura plié le match, mais seulement à la 80'... Au final, une qualification sans trembler donc, ce que ne laissait pas du tout augurer le match aller. |